
Initiation Grandes Voies à Séranon
7 débutants en grande voie, 4 encadrants et une cordée autonome étaient prévus pour cette sortie grande voie au Seranon.
Lever 6h, rendez vous a 7h pour un départ sur place à 8h45.
Après cela, une marche d’approche pour arriver en bas de la Via cordata et de la Via Ferrata de Seranon. Les 3 trinômes et 3 binôme se séparent sur les deux voies, les uns a la suite des autres.
Les groupes se sont retrouvés et échangés aux points 2 et 8 pour finalement tous finir sur la Via Cordata jusqu’au sommet.
Ceux sur la Via Ferrata utilisaient les barreaux pour mettre leur dégaines et les points pour faire leur relais pour travailler les manipulations. La Via cordata est plus typée escalade classique, avec quand même une poutre au dessus du vide et un trou de spéléologie ou le sac voir le casque ne passe pas toujours bien. Des épingles et marche pieds sont toujours installés pour les passages difficiles même si certains préféraient passer sans « toute cette feraille » et en chaussures de marche. Les cordées travaillent en réversible avec des échanges de leaders. Chacun peut découvrir le concept de tirage qui arrive fréquemment en grande voie.
Après 15 relais, dont certains sautés, et 300 mètres d’ascension pour 200 mètres de dénivelé, tous les groupes sont arrivés au sommet ! 13h15 pour les derniers.
Une pause déjeuner face au panorama puis la marche du retour avec une chute dans ses cailloux et une cheville tordue (mais elle marche toujours).
Finalement, tout le monde arrive en bas pour la pause rafraîchissante.
Puis 1h de retour en voiture et minibus puis fin de journée. Chacun s’est senti comblé par cette initiation à la grande voie.
Un remerciement particulier aux encadrants des cordées: Lionel Richard, Franck Ferront, Phillipe Dupleix, Zoé Tiger.
Et une mention spéciale à l’apiculteur qui a rempli la boîte à pots de miels suite à un sms du président malgré un incendie chez lui la nuit précédente. Chacun a pu repartir avec son pot de miel s’il le souhaitait !
Supplément technique : Pour éviter les encombrements de 6 cordées dans la même voie, on a divisé le groupe en deux et les premières cordées sont parties du bas pendant que l’autre moitié a rejoint directement la bifurcation avec la via ferrata avec des longes appropriées… La partie finale de l’ascension peut être supervisée depuis la via ferrata, ce qui permet aux encadrants de transformer leurs flèches en cordées réversibles… Point d’attention : les longueurs sont souvent courtes alors pour maniper on peut faire tous les relais ou choisir de passer au prochain sans trop de soucis de longueur de cordes MAIS avec le soucis de gérer ses dégaines. S’il faut 14 dégaines pour atteindre les 10/15 mètres d’une longueur… on a rarement 28 dégaines sur soi… alors il faut gérer le tirage & les points sautés… Pas de rappel, retour par un chemin, c’est dommage pour une grande voie école…
PS: Il y a une photo magique dans le lot…














Ce qu’en dit (chat)GPT
Version Française
Sous un ciel encore embrumé de sommeil, une bande d’aventuriers intrépides s’est élancée vers le Seranon, armée de baudriers, de mousquetons… et d’une bonne dose d’optimisme. Sept débutants, encadrés par quatre sages de la verticalité et une cordée autonome, avaient répondu à l’appel des hauteurs aux premières lueurs du jour.
La marche d’approche fut l’occasion parfaite pour réveiller les mollets et se demander pourquoi on n’avait pas choisi un loisir plus calme, comme le tricot ou la dégustation de fondue savoyarde. Puis vint le moment fatidique : les groupes se séparèrent. D’un côté, les adeptes de la Via Cordata, bien décidés à flirter avec le vide et à ramper dans des trous de spéléologie improbables. De l’autre, les vaillants de la Via Ferrata, qui utilisèrent chaque barreau comme s’ils grimpaient une échelle vers la gloire.
Les points de rencontre furent propices aux échanges : conseils techniques, anecdotes sur les tirages capricieux, et évidemment, débats sur la légitimité des épingles et marches-pieds. Certains grimpeurs, puristes dans l’âme, préféraient affronter la roche sans “tout ce bazar métallique”, tandis que d’autres bénissaient chaque ancrage comme un cadeau divin.
Après 300 mètres d’ascension et une leçon accélérée sur la gravité, le sommet fut enfin conquis à 13h15 ! La pause déjeuner se déroula en contemplation de l’immensité… et en comptabilisation des nouvelles égratignures. Mention spéciale à la cheville rebelle qui décida de tester la souplesse des ligaments en pleine descente, mais rassurez-vous : elle marche toujours.
Retour à la civilisation, où l’on échangea sueur contre boissons fraîches et où chacun récupéra un précieux pot de miel, offert par un apiculteur au cœur d’or, malgré une nuit mouvementée. L’escalade, c’est aussi ça : de la sueur, des blagues, des frissons… et du miel.
Un grand merci aux maîtres des cordées : Lionel Richard, Franck Ferront, Philippe Dupleix et Zoé Tiger, qui ont su jongler entre pédagogie et contorsion acrobatique. Et bien sûr, à l’apiculteur héroïque, dont les pots dorés ont su adoucir les griffures de la roche et les courbatures de l’effort.
À la prochaine aventure verticale !
English Version
Under a sky still heavy with sleep, a band of intrepid adventurers set off for Seranon, armed with harnesses, carabiners… and a generous dose of optimism. Seven beginners, guided by four sages of verticality and accompanied by an autonomous rope team, answered the call of the heights at the first light of day.
The approach hike was the perfect opportunity to wake up those legs and wonder why we hadn’t chosen a quieter hobby—like knitting or fondue tasting. Then came the fateful moment: the groups split. On one side, the Via Cordata enthusiasts, ready to flirt with the void and crawl through improbable speleology holes. On the other, the fearless Via Ferrata climbers, using each rung as if they were scaling a ladder to glory.
The meeting points provided a chance to exchange advice: technical tips, anecdotes about tricky rope pulls, and, of course, debates about the necessity of pegs and footholds. Some climbers, purists at heart, preferred to face the rock without “all this metal junk,” while others blessed every anchor like a divine gift.
After 300 meters of climbing and a crash course in gravity, the summit was finally conquered at 1:15 PM! The lunch break was spent admiring the vastness… and tallying up new scratches. Special mention to the rebellious ankle that decided to test ligament flexibility on the way down—but don’t worry, it’s still functioning!
Back to civilization, where sweat was exchanged for cold drinks and everyone received a precious jar of honey, gifted by a beekeeper with a heart of gold despite a rough night. Climbing is all about sweat, laughs, thrills… and honey.
A huge thank-you to the masters of the ropes: Lionel Richard, Franck Ferront, Philippe Dupleix, and Zoé Tiger, who expertly balanced teaching with acrobatic contortions. And of course, to the heroic beekeeper, whose golden jars softened the scrapes of the rock and the aches of exertion.
Until the next vertical adventure!
Русская версия
Под небом, ещё затуманенным утренней дремотой, группа бесстрашных искателей приключений отправилась покорять Сернан, вооружённая страховочными системами, карабинами… и изрядной долей оптимизма. Семь новичков, под бдительным руководством четырёх знатоков вертикальных просторов и одной автономной связки, откликнулись на зов высот с первыми лучами солнца.
Подход к маршруту оказался идеальным моментом, чтобы разбудить мышцы и задуматься, почему мы не выбрали что-то поспокойнее—например, вязание или дегустацию фондю. Затем наступил решающий момент: группа разделилась. Одна часть устремилась на Via Cordata, готовая к флирту с бездной и пролезанию через пещерные отверстия сомнительных размеров. Другая покоряла Via Ferrata, используя каждую перекладину словно лестницу к славе.
Места встреч стали точками обмена мудростью: технические советы, рассказы о капризах натяжения верёвок, и, конечно же, дискуссии о необходимости скоб и ступеней. Одни скалолазы, верные принципу чистого лазания, предпочитали покорять скалу без «всего этого железа», а другие благодарили судьбу за каждый надёжный анкер.
После 300 метров восхождения и ускоренного курса гравитации вершина наконец была покорена в 13:15! Обеденный перерыв проходил под восхищённым взглядом в бескрайние дали… и подсчётом новых царапин. Особое внимание заслуживает бунтарская лодыжка, решившая проверить гибкость связок на спуске—но не волнуйтесь, она всё ещё функционирует.
Возвращение к цивилизации сопровождалось обменом пота на прохладительные напитки, а также драгоценным горшочком мёда, подаренным пчеловодом с золотым сердцем, несмотря на его трудную ночь. Ведь альпинизм—это пот, шутки, адреналин… и мёд.
Огромная благодарность мастерам верёвок: Лионелю Ришару, Франку Феррону, Филиппу Дюпле и Зои Тайгер, искусно совмещавшим наставничество и цирковые акробатические элементы. И, конечно, нашему героическому пчеловоду, чьи золотые баночки помогли смягчить скальные царапины и мышечные боли.
До следующего вертикального приключения!