Week-end d’intégration Assa 2015
Les officiels: FX G, Maty, Noémie, Françoise, FX E ,Philippe, Céline, Olivier, Julien, Nicolas, Giovani, Claire, Guillaume, David, Edwige, Emilien, Anthony, Cécile, Jérémie, Loïc, Anne-Laure, Stephanie& Nicolas et leur fiston, Laura, Florence, Joël, Marion et Nadine.
Production : Récit vu par Edwige ;°) Co-photographes : David, Florence, Mathilde et Philippe
Ce week-end d’intégration aura décidément attiré les foules ! Avec plus de 30 participants, les places sont parties comme des petits pains. Je crois même que certains/certaines ont dû user de leur verbe et/ou de leur charme pour obtenir leur ticket d’entrée. Bref, les stars de l’assa dont je garderais l’anonymat étaient bien là, les fidèles et les discrets qui alimentent le mystère avaient répondu à l’appel, enfin des petits nouveaux qui rentreront bientôt dans l’histoire de l’assos sont venus compléter la bande de nos joyeux lurons. En tout cas, s’il y avait du monde, il n’y a pas eu foule pour se prêter à l’exercice tant redouté du compte-rendu. Faut dire, que nos récents chroniqueurs du club, j’ai nommé Jean-Charles et Andrew n’étaient pas de la partie cette fois-ci. Dommage, nous comptions sur eux pour leurs anecdotes en cascade. Du coup, c’est moi qui m’y colle et qui vais essayer de vous faire regretter/rappeler votre participation à cette sortie exceptionnelle qu’il ne fallait donc pas manquer en cette fin d’année. C’est sous le signe des scorpions que nos 3 générations de grimpeurs, en passant par « le village dans les nuages », « la petite maison dans la prairie », « les tortues Ninja » et pour la plus jeune, « la noiraude », se sont retrouvés autour d’une même passion, naissante ou vibrante.
Destination Aureille à quelques km de Salon de Provence. Vous avez bien entendu (Ah Ah Ah, je vous garantis qu’il va y avoir de la blague carambar dans l’histoire) ! D’ailleurs, je soupçonne Julien d’avoir soufflé à l’oreille de notre organisateur en Chef (FX tout court, à ne pas confondre avec FX E qui lui est beaucoup + long) d’implanter notre groupe sur ce site pour étudier l’impact des vibrations du vent sur nos facultés à percevoir les SOS d’en haut et d’en bas!
Après quelques présentations au traditionnel RDV du carrefour, nous voilà donc tous partis chargés à bloc vers le cœur des Alpilles.
Les plus impatients n’attendront pas l’arrivée des derniers touristes du week-end pour faire les premières reco et prendre possession de la paroi: une faim de grimpe de toute évidence. Pour les bizuts, c’est tout un apprentissage : trouver un référent pour l’encadrer et s’encorder, se rappeler des manip en salle, c’est le début, alors on s’entraide, c’est l’esprit…
Heureusement, le site se prête bien à diversité du groupe, du 4C au 6b, il y a de quoi s’amuser surtout avec cette belle falaise de calcaire qui viendra au bout des doigts de nos grimpeurs lorsque le Mistral se lèvera. Face au magnifique paysage de Provence où culminent les ruines du château d’Aureille, de sombres nuages défilent devant nous, apportant parfois rafales de vent et averses passagères de grêle.
Nous y sommes, les cordes s’attachent et de détachent, montent et descendent le long de la paroi au grès des gri-gri et des reverso. La danse incessante des grimpeurs en lacets s’anime au rythme des cliquetis des dégaines. Dans cette balade verticale, ils serpentent à la recherche d’une ultime réglette qui les mènera au sommet de leurs voies. Les encouragements fusent en cette fin de journée. Malgré le froid, pas de répit même pour les pauses pipi.
Après plus de 5 heures accrochés à nos baudriers, les premiers partent se réfugier au café du coin pour une boisson chaude. Les tables s’unissent au fil des minutes accueillant les plus assidus qui s’accrochaient encore au coucher du soleil.
La journée n’est pourtant pas terminée… Il faudra trouver les portes du moulin de Sirvan. Pour les derniers, c’est un jeu de piste sans balise ! Au moins, les premiers auront eu le privilège de s’atteler à la cuisine.
Ça s’agite d’ailleurs, pendant que nous cherchons un lit, les préparatifs se terminent. L’apéro s’installe autour du baby-foot, les groupes se forment aux couleurs du temps, chacun participe à l’ambiance chaleureuse d’une belle fin de journée.
2 tablées se dessinent dans la salle à manger. Bien que notre épicurien en herbe fasse le nez devant son dîner, la plupart de nos estomacs viennent à bout de la ventrée de pâtes si bien mijotées. Pour finir la soirée, rien de tel qu’un jeté de carambars pour alimenter le débat, blague à part.
Il est 1h du mat, les derniers rejoignent leurs pénates après avoir essayé de vider les bouteilles au goulot, ils laisseront derrières eux quelques cadavres sur la table. Un échoué est au RDC sur le canapé. Des chambres sont occupées par de fidèles couples sans ambiguïté. Le plus chanceux aura trouvé refuge dans une belle chambrée pour tomber dans les bras de Morphée. Reste le dortoir: navire insolite de passagers échoués ou mal aimés. 2 ronfleurs à signaler qui agiteront le sommeil des sans bouchon ! Après le défilé nocturne des vessies victimes des cocktails de la veille, le réveil est difficile. Il est 7h , la lumière éclaire les visages encore endormis de nos migrants du Club. A 8h, le café se prépare mais le pain ne vient pas. Tout le monde aura mis la patte pour tenter d’allumer le four. Le SOS est lancé par la bande des beaux gosses dixit Olivier qui fait appel à son sauveur FX. Décidément, il va falloir recruter un ingénieur EDF/GDF pour les prochaines sorties week-end. Il est presque 10h, le soleil est au RDV mais il fait quand même 7°C, une nouvelle journée nous attend. Destination Fontvieille secteur Vallon de la Lèque/Tarascon à l’abri du Mistral.
Noémie s’élance la première dans une 5c pour s’échauffer. Julien part dans une 5b. Le ton est donné, c’est de la molasse, il n’est pas rassuré avec son pied.
Jérémie qui aura trop agrippé sa prise gardera un petit souvenir : un petit œuf de poule va se former au-dessus de son nez. J’en profite pour rappeler que le port du casque est fortement recommandé ! Bon, pas si facile ces voies pour nos débutants, les photographes se démarquent !
A quelques pas, un spot d’initiation qui est le bienvenue pour les révisions des manip en tête: merci maîtresse! Quant à nos super héros, ils auront tout le loisir d’explorer les 7b jusqu’en fin de journée. Il fait froid et nous profitons de toutes les occasions pour capter des rayons de soleil cachés par la falaise.
Le groupe se disperse sur tous les secteurs à la recherche de la lumière. Les migrations vont de pair et nous nous hissons au plus haut en quête de chaleur. Il est presque 4h, RDV bar canisse à Fontvieille. Il reste 3 voitures sur le parking, toujours les mêmes… Ils finiront casques sur la tête pour monter dans la dernière navette. Voilà c’est la fin de l’histoire qui se termine au bar, ils sont tous fatigués mais le sourire aux lèvres. C’était un chouette week-end !
Pour finir, une petite blague carambar comme on les aime : « Comment un éléphant grimpe-t-il dans un arbre ? Il se met sur un arbuste et il attend qu’il pousse »
Vivement l’année prochaine pour remettre le couvert!