
WED Châteauvert – 14 & 15 juin 2025
Traditionnel week-end qui marque la fin de chaque saison du club, le WED de cette année se déroule sur le magnifique site de Vallon-Sourn à Châteauvert.

Samedi 14 juin, il est 08h00. Nous nous rassemblons sur le parking du Carrefour d’Antibes pour le rendez-vous du covoiturage. Tous le monde arrivent au compte goutes, les groupes se forment et le départ est lancé à 08h20. Le convoit avance et un peu moins d’une heure et demi plus tard, nous voilà sur le parking de Vallon-Sourn, motiver à bloc. Un retour sur ce magnifique site d’escalade pour certains, et une belle découverte pour beaucoup, débutants comme autonomes. Marche d’approche d’une dizaine de minute sur un chemin assez jolie le long de l’Argens, et nous posons notre camps de base à la croisé des secteurs Technogène, Lycopodium et Tintin. Tout le monde s’équipe, les binomes se forment et les cordes commencent à promener nos grimpeurs sur cette belle falaise. Dans le même temps, Thomas P. fais un petit cours de rappel sur la manipulation de haut de voie à quelques débutants avec atelier pratique sur le secteur Tintin, où il peut se poster à l’ombre des arbres sur le haut des voies pour verifier et guider ce petit monde.

Lycopodium, Le DikTaton, Le Signe du Blaireau et Cadarache, quatre belles et longues voies de cotation 4 sont prises d’assaut par un groupe de passeports orange tout neuf pour bien s’échauffer. Et juste à côté, des grimpeurs plus confirmés chauffent leurs doigts sur Bagarèdes et Banlieue rouge, deux 6a de 27m et 32m. Un autre groupe d’anciens débutants et d’autonomes s’attaque au secteur Technogène.


Les voies s’enchaînent alors que les grimpeurs font face à une chaleur de plus en plus intense sous un soleil de plomb qui commence à projeter ses rayons sur la plupart des secteurs. C’est ainsi qu’à l’heure de la pause sandwich, certains trouvent refuge à l’ombre des arbres aux pieds des voies, et d’autres partent en direction de la rivière pour se poser sur une belle plage. Cette dernière va avoir raison de plusieurs grimpeurs qui vont opter pour les maillots de bain à la place des baudriers.


Les 37°C annoncés pour l’après-midi n’ont pas découragé la plus grande moitié. Bien au contraire, ils se sont frottés aux magnifiques 6 et 7 des secteurs Golot Fou, Indina Jones et Miss Tintinguette. Il fait chaud, les organismes souffrent mais la volonté de casser de la roche l’emporte et de très belles performances s’accomplie.



Peu à peu, au cours de l’après-midi, nous nous retrouvons tous à la rivière pour une baignade rafraîchissante dans une eau bien froide, avec une démonstration de psycobloc sur une petite paroi rocheuse. Puis l’heure est enfin venue de reprendre les voitures en direction de Vidauban, au camping de Taradeau.
En arrivant au Camping, après avoir recupéré les clés de chaque bungalow, les activités du soir commencent : bière au bar, piscine, jacuzzi, partie de pétanque, apéro et préparation du repas et des planchas pour la soirée barbecue. Une soirée très conviviale, digne de l’ASSA, débute alors dans la joie, les rires et le partage. Le traditionnel discours de Thomas P. n’y échappe pas mais cette fois, il a réussi son pari de le faire en moins de deux minutes.


Et c’est avec des ventres bien remplis que toute l’équipe va se coucher pour une bonne nuit récupératrice. Mais pas pour tout le monde…
Cocoricoooo !!! Ce n’est pas le chant du coq qui nous reveille mais nos téléphones. Le choix fut fait la veille de se réveiller aux aurores pour être le plus tôt possible sur les falaises de Vallon Sourn pour profiter de la fraîcheur matinale le plus possible avant que le soleil ne chauffe une nouvelle fois les voies. C’est ainsi que tout se petit monde pris son petit déjeuné avant de partir pour une nouvelle journée de grimpe avec de l’énergie à revendre.

De retour sur Vallon-Sourn. Marche d’approche, échauffement, équipement et c’est reparti pour une nouvelle journée. Sauf pour l’un des organisateurs du WED qui est directement parti à la rivière pour faire le garde-pique-nique en essayant de rattraper sa nuit. Car en effet, le pauvre a passé une nuit blanche en subissant le concerto de ronflement à capela dans son bungalow (les noms des responsables ne seront pas dévoilés). N’ayant pas pu voir grand-chose de cette matinée, notre rédacteur va vous écrire une petite histoire : une aventure écrite et signée Sylvain R. et Mariya K. :
« Le matin, on commence tranquille : petit échauffement, voies faciles… mais attention, sous surveillance ! Des gardiens secrets surveillaient les prises.
Clément grimpe zen, cool comme un yogi. Mais soudain – bam ! – il redescend vite. En bas ? Surprise ! Une vilaine guêpe l’a piqué. Aïe. Mais bon, Clément est dur, il continue. Une piqûre ? Pas assez pour stopper une machine !
Après Clément, c’est Sylvain qui s’élance. Il grimpe tout en finesse, tout en silence. Comme s’il jouait à « Ne réveille pas la guêpe ». Une nouvelle dimension de difficulté : discrétion insectologique. Ensuite vient Mariya. Et là — bzzz ! — une guêpe surgit. Probablement celle qui avait déjà piqué Clément, fatiguée mais toujours motivée. Cette fois, elle fonce droit sur elle, en mode attaque… mais sans piquer. Juste histoire de faire peur, ou peut-être de dire « casse-toi ».
Puis c’est au tour de Guillaume.. et là, SURPRISE NUMÉRO DEUX : ce n’était pas une prise, c’était un HÔTEL À GUÊPES.
Les guêpes sortent en mode “avion de chasse”. Elles visent direct : la tête. Guillaume essaie de se cacher derrière le rocher, mais les guêpes le contournent et le piquent comme s’il était un buffet à volonté. Pourtant, il ne se laisse pas faire. Lui aussi a la rage de grimper. Alors il ne descend pas, non ! Il vole vers le haut en tête, comme une fusée lancée par l’adrénaline.
Le nuage de guêpes commence à disparaître… Guillaume passe plusieurs dégaines… et reste UNE seule guêpe. La plus têtue. Une vraie fan. Là, notre grimpeur, mi-sportif mi-samouraï, décide de prendre sec. Pas pour descendre — juste pour en finir avec elle. Et c’est ce qu’il fait. Fin du duel.
Après cette expédition sauvage, nos grimpeurs, piqués mais pas vaincus, ont senti l’appel de l’aventure pour continuer sur le même esprit. Et quoi de mieux pour la suite qu’une voie nommée « Indiana Jones » ? La voie, fine et délicate, demandait équilibre, patience… et zéro tremblement de guêpe. Et malgré leurs péripéties du jour, ils l’ont enchaînée dans un calme absolu. »


La sieste est terminé, je peux reprendre.
Plus midi approche et plus les binômes rejoignent le spot sur la plage pour se détendre et pique-niquer. Session baignade et de nouveau des tentatives de psycobloc sur la paroi rocheuse dans la rivière. Entre-temps, un groupe d’élite (je nomme Ariane M., Clement S., Paul B. et Thomas O.) s’attaque une nouvelle fois au secteur Miss Tintinguette, mais également à Power où Thomas O. va nous faire une incroyable démonstration de ses talents de grimpeurs sur la voie en toit « Power » (7b+).



Chaque membre continue de profiter des nombreuses voies qu’offre ce magnifique site d’escalade, avec beaucoup de variété. Un petit groupe de débutants ayant découvert et suivi les cours d’initiation de grande voie se lance sur une petite grande voie de deux longueurs dans le secteur Eole (L1 : 5b+ et L2 : 4c+) pour continuer à mettre à profit ce qu’ils ont appris.


Peu à peu, la falaise de Vallon Sourn se vide pour tous se retrouver à la rivière et passer un dernier moment tous ensemble pour terminer ce magnifique week-end dans la fraîcheur et le partage des dernières bières (pas de gaspillage). Et c’est ainsi que, groupe par groupe, les 40 grimpeurs présents lors de ce WED prirent le chemin du retour jusqu’à Antibes.






Un très grand merci aux organisateurs de ce WED : Ariane M, Laurène S., Paul B., Sylvain R. et Thomas P. Un grand remerciement à notre photographe Lisa C. Et un immense merci à toutes les personnes présentes pour cette fabuleuse ambiance qui fut merveilleuse du début à la fin.