Sortie à la pointe des Adus – premiers pas des MarcASSAings en ski de randonnée
Samedi 10 février, à la faveur du week-end « Cascade de Glace », une dizaine de MarASSAings, sous l’impulsion de Marie, ont pu faire une sortie en ski de randonnée – une grande première pour la plupart d’entre eux.
Rendez-vous prévu du Carrefour d’Antibes à 7 heures 30, pour une arrivée chez le loueur à 9 heures et demi et un départ à ski estimé à 10 heures. Dans la pratique, et malgré une forte mobilisation dans l’organisation de la location, le loueur n’était pas près (du tout). Cela a conduit à un passage d’une heure et demi dans le magasin (fort sympathique au demeurant) et un départ à midi.
A midi, donc, nous sommes partis de la route du col de Salèse, située un peu après le Boréon. La randonnée choisie par Marie est idéale pour qui veut s’essayer au ski de randonnée : le chemin débute par une piste forestière large, permettant de comprendre comment fonctionne le pas du ski de randonnée. Il faut glisser la jambe vers l’avant (une fente), puis pousser sur la cuisse avant pour faire avancer l’autre jambe et profiter du glissement du ski pour faire des pas les plus longs possibles.
Farah passe en tête.
Ensuite, le chemin quitte la piste pour s’enfoncer dans la forêt, la piste est moins large, mais l’inclinaison de la pente reste faible, ce qui permet d’apprendre la discipline progressivement. La colonne s’allonge, en fonction des différentes vitesses de chacun. En termes de paysage, le passage dans la forêt est superbe : un petit chemin entre les mélèzes enneigés.
Nous quittons la forêt et arrivons au col de Salèse, où nous faisons une première pause le temps que tout le monde arrive. La pause est mise à profit pour apprendre à faire des conversions : un mouvement permettant de faire un virage serré, pour monter en zigzag, dans les cotes. Cette première étape permet de faire un bilan sur le matériel, pas forcément très confortable : Rémi et Pierre-Emmanuel ont mal aux pieds – P-E a carrément les pieds en sang.
Petit goûter pour les uns, pansement pour les autres, et nous repartons. Passé le Col de Salèse, le niveau augmente un peu : passage sur une crête un peu gelée, puis montée dans un raidillon. Ce raidillon permet aux marcASSAings de s’essayer – in situ – aux conversions – un pas maîtrisé pour la plupart – moins par Caroline, qui mange un peu de neige.
Le raidillon passé, nous arrivons au Soleil et pouvons apercevoir la pointe des Adus. Il fait beau et chaud, il n’y a pas de vent – encore une météo scandaleuse pour un mois de février, propre à la Côte d’Azur.
L’arrivée au sommet se fait au compte goutte – David, Franck et Julien (team cardio) en tête. La durée du pique-nique est inversement proportionnelle à la vitesse de montée, une longue pause au soleil pour les uns – un (demi) sandwich pour les autres. Marie et Julien ont apporté des gâteaux maison – délicieux – et des boissons chaudes. Rien de tel pour remonter le moral des troupes. Franck envoie des pelletés de neige sur le groupe (ça, c’est consigné dans ce compte rendu, pour ceux qui souhaiteraient prendre leur revanche).
Vient le temps d’attaquer la descente. Sur la pointe, la neige est superbe, idéale pour skier, pour ceux qui maîtrisent déjà le ski de rando, et pour se boîter, sans se faire mal, pour les autres. La piste de ski se poursuit dans un vallon partiellement glacé, dans lequel Anaïs se fait bien mal au genou.
Puis le chemin continue en pente douce, là où nous sommes passés dans la forêt. C’est toujours aussi joli – et encore plus agréable de glisser entre les arbres.
Arrivés au parking, nous rangeons le matériel : Rémi se propose pour le rendre au magasin (merci !), Anaïs va à la pharmacie, une équipe va boire un coup et une autre au hammam du Vésubia Mountain Park.
Bilan de la journée : Marie a non seulement organisé un superbe sortie, mais a également soutenu tous ceux qui ont eu des difficultés, en fermant la marche de manière systématique, pour attendre les derniers. Merci Marie pour l’organisation, les conseils techniques, les pansements, les gâteaux, la gnôle et les mots gentils (je n’oublie rien ?). Au plaisir de recommencer J