ASSA jusqu’au bout des doigts
« Qui a eu un jour cette idée folle d’inventer l’école ». Ah non, c’est pas ça : « Qui a eu un jour cette idée folle de s’inscrire aux régionaux » –> Eh ben……. c’est nous !!
Nous c’est : Mia, Delphine et moi même, sans oublier le seul représentant masculin, Nicolas. Il faut également citer notre fidèle coach que j’ai nommé Guillaume et notre super fan : Steve !
Bon, fini les présentations, passons aux choses sérieuses. Samedi 23 avril, l’horloge indique 12h10, nous partons de carrefour direction Marseille. Après une pause déjeuner dans un joli pré sur une aire d’autoroute, nous débarquons dans la ville au mistral. Nous déposons Mia qui court voir son filleul et nous en profitons pour aller voir Notre Dame de la Garde et sa belle vue. Nous déambulons ensuite dans les rues à la recherche d’un beau vernis orange assorti au tee-shirt du club pour avoir l’ASSA jusqu’au bout des doigts !! Le soir venu, chacun retrouve son hébergement (j’en profite pour remercier Cécile qui nous a très gentiment prêté son studio).
Nous nous retrouvons le lendemain matin direction la salle Altissimo. Après avoir traversé le souk nous trouvons le hangar dans lequel se cache la salle ! Nous entrons et découvrons notre ennemi !! Les voies ne font « que 16m » mais elles paraissent immenses. Holala, la pression monte.
La présidente du jury nous appelle, c’est l’heure des explications : fonctionnement bien différent des départementaux. Nous n’avons que 2 voies de qualification, nous passons dans un ordre précis et avons 30 minutes de repos entre les deux. Tout ceci donne droit à une place en demi finale qualificative pour la finale.
(voie 1 –> noire à gauche
voie 2 –> blanche, à droite dans le gris)
Après la démonstration des ouvreurs, Delphine est la première à s’élancer. Elle enchaine les mouvs, prend un repos dès qu’elle peut et au bout de 7 min 30 elle tope. C’est la fête 🙂 Au tour de Mia de s’élancer, tout se passe bien jusqu’à la dernière dégaine où elle part en porte ouverte. Belle bataille en tout cas, notamment contre le stress ! Je me prépare, j’ai les mains moites mais « quand faut y aller, faut y aller » ! Tout se passe bien, j’arrive en haut.
Bon, c’est pas tout mais on a une autre voie à faire. Les choses sérieuses commencent. Delphine se lance alors que je suis encore dans ma voie, je n’assiste pas à son passage mais elle me raconte : c’est super dur ! Idem pour Mia. Elles n’ont pas vu un micro pied 🙁 J’y vais à mon tour, quelques mouvs après le départ, ça se corse, une mini colonnette me donne du fil à retordre, je me bas à chaque mouvement, une mini réglette en inversé à bien failli avoir raison de moi, heureusement que les autres étaient là pour m’encourager. Aux 2/3 de la voie, plus d’avant bras, le dévers est plus prononcé, c’est fini pour moi. Fin des qualifications. En descendant, je demande les cotations : voie1 –> 6a, voie 2 –> 7a+ .
Et Nico dans tout ça ? Ben Nico n’a pas encore grimpé ! Les garçons sont beaucoup plus nombreux et il attend son tour. On jette un œil, ça à l’air costaud ! Première voie, que des petites prises, obligation d’utiliser l’arête. Nico se bat à fond et passe les 2/3 de la voie (6c / 7a). Il s’élance ensuite à l’assaut de sa 2ème voie bien en dévers avec de « superbes » prises et donnera tout mais ça ne suffira pas.
Après tout ça, annonce des résultats –> Delphine et moi allons en demi-finale.
Qui dit demi-finale dit isolement (on est à l’écart pour ne pas voir les ouvreurs installer la voie). L’attente commence, le stress monte, on essaie de parler d’autre chose mais… Appel pour la lecture de la voie, le tracé n’est pas trop compliqué mais les prises n’ont pas l’air top. On verra bien.
Ca y est, c’est notre tour. Surprise, on retrouve Steve et Guillaume en chambre d’appel, ils ont été embauchés comme assureurs. Du coup il ne reste plus que Mia qui donne tout pour nous encourager ! Delphine s’élance mais glisse après quelques mouvements. J’y vais juste après, les premiers mouvs me mettent dans l’ambiance (pas facile) et une erreur STUPIDE me fait glisser…
On regarde les autres passer, certaines enchainent ce 7b+.
Malgré tout j’accède à la finale. Il faut encore retourner en isolement, la fatigue se fait sentir, il fait froid et j’attends au milieu des familles qui sont venues passer l’aprem à grimper. Enfin bref, c’est dur dur de se remettre dans la compétition. Je pars repérer la voie, la lecture n’est pas évidente. Je suis la première à y aller avec quand même l’envie de me battre. Malheureusement je m’acharne à effectuer un mouvement qui n’existe pas car je n’ai pas compris que j’avais le droit d’utiliser une certaine prise. Je tombe rapidement, la déception est très grande mais c’est le jeu …
Pour conclure ce week end : une expérience enrichissante pour tous et quelques bonnes rigolades.